Le PDG de Pfizer s’est exprimé face à la divulgation de ce qu’il appelle de fausses informations à l’encontre de son vaccin et qui, selon lui, fortifient les incertitudes des récalcitrants au vaccin. Pour le PDG de Pfizer, « ces personnes sont des criminels… Ce ne sont pas de mauvaises personnes, ce sont des criminels parce qu’ils ont littéralement coûté des millions de vies. » (Ne serait-ce pas plutôt des millions de dollars ?).
Aux États-Unis, arrivé à un stade où une grande majorité d’adultes éligibles doivent passer aux injections de rappel, sans oublier la campagne de vaccin anti-covid chez les enfants de 5 à 11 ans depuis le 03 novembre, le PDG estime qu’il est grand temps de cesser de répandre autant de « fake news » qui ne feraient qu’accroître la peur du vaccin dans un contexte déjà précaire. Tiens tiens, les « criminels » commenceraient-il à ouvrir les yeux ?
Cette polémique sur le vaccin Pfizer/BioNTech s’est d’autant plus intensifiée après le « Pfizer Gate ». L’histoire débute le 2 novembre, après la publication d’un témoignage d’une ancienne salariée de Ventavia dans le British Medical Journal qui a révélé des fraudes dans le cadre des essais cliniques du vaccin Pfizer. Selon les données recueillies, plusieurs individus auraient signalé des problèmes graves liés à la vaccination, mais ils n’auraient jamais été recontactés. Dans la foulée, une lanceuse d’alerte employée par Pfizer a divulgué une chaîne de courriels envoyés par des cadres de l’entreprise sur l’utilisation de lignées de cellules fœtales provenant de cellules de fœtus (avortés) dans le développement du vaccin contre le COVID. Aux États-Unis où le sujet de l’avortement fait l’objet de nombreux débats, cette réalité a beaucoup décrédibilisé le vaccin Pfizer. L’OMS a recensé aussi des millions d’effets secondaires tous vaccins confondus, incluant le vaccin de Pfizer.
Le dernier rapport de l’ANSM, l’agence du médicament française, au mois de juillet dernier, fait rapport de cas de myocardites et péricardites chez les jeunes patients. Ce n’est pas seulement le vaccin Moderna mais aussi le vaccin Pfizer qui est concerné. Dernièrement, Taïwan a suspendu l’administration du vaccin Pfizer-BioNTech chez les adolescents de 12 à 17 ans suite à l’apparition de péricardite et de myocardite. Pfizer est le seul vaccin COVID-19 proposé aux adolescents à Taïwan.
Ne pourrait-on pas avoir pitié de ce pauvre PDG ? Les « criminels » pourraient organiser une cagnotte Leetchi pour lui permettre de vivre décemment, ou alors notre VRP national pourrait lui venir en aide par exemple en imposant le Pfizer pour la 4ème et 5ème dose…
Excellent, comme d’hab.