Soignants suspendus et hôpital au bord de l’implosion

Message à tous les imbéciles qui pensent que la suspension des soignants non vaccinés Covid est une bonne chose : Essayez de vous en souvenir prochainement quand vous devrez vous faire soigner !

L’implosion de l’hôpital public a commencé, sans surprise un mois à peine après le début de l’obligation vaccinale. Il était évidemment prévisible que la crise s’aggraverait en imposant aux premiers de corvée une obligation vaccinale dont tous les partisans font mine aujourd’hui de ne pas voir qu’elle est la cause première du désastre qui se prépare.

Avec seulement 1% des soignants suspendus, Véran expliquait ces derniers jours qu’il restait 7.000 soignants suspendus… Bref, des pacotilles selon lui, oubliant accessoirement de préciser le nombre de soignants en arrêt-maladie et le nombre de démissionnaires, partis à cause de l’obligation vaccinale.

Ce management par la menace, par la violence, par la brutalité, produit aussi d’autres résultats lamentables : 1300 étudiants infirmiers viennent de démissionner, et le ministre ne comprend pas pourquoi. Du coup, Attal, sans rougir, va jusqu’à annoncer face à l’Assemblée nationale qu’il va diligenter une enquête pour comprendre ce qu’il en est ! Tout le monde savait que ça allait être un désastre à l’hôpital public sauf eux.

Faut-il rappeler que la situation est extrêmement grave et extrêmement dangereuse pour la santé des malades car nous entrons de plein pied dans une période épidémique annuelle classique qui rencontre chaque année des tensions hospitalières lourdes. C’est pourtant le moment que Véran a choisi pour se débarrasser de quelques dizaines de milliers de soignants !

« C’est une situation exceptionnelle, c’est une crise dans la crise », s’alarme Patrick Goldstein, chef des urgences du CHRU de Lille, alors que dans sa dernière étude, le professeur Jean-François Delfraissy, qui préside le Conseil scientifique sur le Covid-19, estime que 20% des lits de l’hôpital public sont fermés, faute de personnel. Malgré tout, Véran évoque son étonnement devant la publication de ces chiffres et va jusqu’à les contester en parlant plutôt de 10% de lits. C’est marrant comme les chiffres se recoupent : 10% de soignants non vaccinés au 15 septembre, 10% de lits fermés dans le mois qui suit, comme c’est bizarre…

Malgré ces évidents enchaînements de conséquences, personne dans la caste qui nous envoie dans le mur ne semble décidé à se remettre en cause, préférant condamner le petit peuple à la sécession. Il est pourtant flagrant que l’obligation vaccinale a envoyé à l’hôpital la torpille qui lui manquait pour sombrer définitivement.

La solution pour éviter le naufrage, nous la connaissons tous : il faut que le gouvernement renonce à l’obligation vaccinale et qu’il revienne à un monde “normal”. Le retour à la normale, ce n’est pas le fantasme d’un monde où tous seraient vaccinés avec un produit qui ne marche pas, c’est un monde où l’on arrête les pratiques liberticides !

Il ne faudra pas plus de quelques semaines à ce régime pour que les vaccinés eux-mêmes demandent au gouvernement la fin de la vaccination obligatoire, simplement pour pouvoir être soigné à nouveau à l’hôpital.

Sources et infos complémentaires :

https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/29/cette-implosion-de-lhopital-public-creee-par-la-vaccination-obligatoire/

https://www.lelibrepenseur.org/gabriel-attal-annonce-louverture-dune-enquete-sur-la-fermeture-de-20-de-lits-dhopitaux/

https://www.lelibrepenseur.org/lits-dhopitaux-fermes-faute-de-personnel-jai-rarement-ete-aussi-inquiet-assure-le-chef-des-urgences-du-chru-de-lille/