Le pass sanitaire est présenté, de façon paradoxale (mais n’est-ce pas le propre d’une propagande que de renverser la réalité ?) comme une grande réussite sanitaire et un outil de retour à la liberté. Ces « éléments de langage » savamment distillés et répétés autant par la classe politique que par les médias dominants sont devenus une nouvelle doxa : grâce au pass sanitaire, la France parviendrait à gérer harmonieusement les pics épidémiques. On en rediscutera évidemment dans quelques semaines. D’ici là, et sans même soulever le débat de la violation des libertés et de l’instauration d’un crédit social à la chinoise, il faut souligner que le pass sanitaire prouve aujourd’hui l’échec de la vaccination et du vaccin, et non sa réussite.
Au début de la campagne de vaccination, le raisonnement servi à l’opinion était donc simple : avec un vaccin aussi efficace, vacciner 60% des Français garantissait un retour à la vie normale. On se souvient de cette déclaration : “Avec un vaccin efficace à 95%, nul besoin de vacciner tous les Français afin d’assurer une immunité de groupe dans la population française ». Cela ne pouvait être faux, puisque c’était affirmé par Karine Lacombe, victime malheureuse des méchants complotistes obscurantistes.
C’est quand même impressionnant ! Près de 9 Français sur 10 concernés par la vaccination ont aujourd’hui bénéficié d’au moins une injection. Il sont 17 sur 20 à avoir reçu deux doses. Avec un vaccin aussi efficace, ce pourcentage massif de vaccination devrait rendre le pass sanitaire inutile. Si le vaccin protégeait vraiment, et n’était pas un attrape-politicien de bas étage, nous n’aurions pas besoin de pass sanitaire pour revenir à la vie normale.
Et pourtant, Attal, le porte parole de Castex, déclarait récemment : « Je ne vois pas comment une adaptation du pass sanitaire pourrait intervenir au 15 novembre. Il y a une reprise de l’épidémie ».
Tiens donc, on vaccine massivement, il ne reste plus de 12% de Français non vaccinés, c’est-à-dire quelques Mohicans, mais il faut continuer à les exclure des lieux publics pour éviter que l’épidémie, qui reprend, ne reprenne encore plus vite… Mais alors, l’immunité collective, le retour à la normale, avec le vaccin, c’était du bidon ?
Il existe en fait deux explications simples au fait que le pass sanitaire soit présenté aujourd’hui en France comme le recours contre la montée d’une cinquième vague : le vaccin ne marche pas, et la vaccination a engraissé l’industrie pharmaceutique sans effet réel prouvé sur la santé publique. Les instances sanitaires ont beau expliquer que le COVID 19 tue moins avec le vaccin (mais en passant sous silence les effets secondaires du vaccin lui-même), une réalité s’impose : la vaccination ne permet pas le retour à la vie normale.
Ajoutons que, dans le temps où le gouvernement a imposé le dogme du “tout vaccin”, il a interdit tous les traitements susceptibles de réduire la mortalité du fait du virus. Les statistiques dont nous disposons aujourd’hui sont donc toutes tronquées et tordues par cette décision fructueuse pour les laboratoires, mais cataclysmiques pour la santé publique.
Une deuxième explication s’impose pour comprendre la permanence du pass sanitaire malgré une vaccination maximale : le pass sanitaire obéit à un prétexte sanitaire, mais sa justification réelle est politique.
Mais les mêmes qui font aujourd’hui l’apologie du pass sanitaire en oubliant la promesse d’un retour à la normale il y a 9 mois avec 60% de vaccinés font semblant de ne pas voir que le pass sanitaire durera bien au-delà de l’été 2022 si nous ne nous battons pas pour y mettre fin !
Source et article complet : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/22/pourquoi-le-passe-sanitaire-prouve-lechec-du-vaccin/