« Le pass sanitaire coûte aux entreprises et aux associations qui doivent employer des services extérieurs », explique la sénatrice Sylviane Noël qui rappelle le coût exorbitant de 60 millions du pass sanitaire pour l’hôpital public alors que des services d’urgence, des lits continuent à être fermés et que des augmentations sont refusées aux soignants.
Des dépenses folles pour faire appliquer des règles draconiennes qui n’empêchent pas la survenue des contaminations regrette cette élue qui ne manque pas de rappeler que seuls les tests permettent de certifier que l’on n’est pas porteur du virus.
« Le pass sanitaire instaure une société de contrôle puisque n’importe quel citoyen peut être habilité à en contrôler un autre », un glissement qui fait craindre à Sylviane Noël une dérive progressive vers un système de crédit social à la chinoise, aux antipodes des valeurs de la France.
La sénatrice affirme qu’elle a toujours douté des promesses faites lors de la première élaboration du texte en mars dernier, à savoir que le pass ne devait jamais s’appliquer aux gestes de la vie quotidienne. Un scepticisme qui lui a donné raison puisque ce pass s’applique aujourd’hui à l’immense majorité des actes de la vie courante, laissant de côté des citoyens, écartés des lieux de cultures et de réjouissances.
Concernant la décision de prolonger le pass sanitaire, la sénatrice regrette que son groupe politique (LR) ne se soit pas opposé complètement à ce projet et ait fait le choix de proposer à la place une solution « qui pouvait paraître plus acceptable ». Un choix qui a abouti au rejet complet des propositions de la part du gouvernement.
Source et vidéo : https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/sylviane-noel